Une question centrale de ce livre est la quête du bonheur. L’auteur se considère heureux, malgré les souffrances qu’on traverse en tant qu’être humain. Est-ce vraiment le bonheur ? Pas exactement, car le bonheur est un sentiment éphémère. Être heureux signifie se sentir vivre, respirer – sentir que la vie est plus grande que l’ego. C’est cette intimité avec la vie qui permet de se comprendre soi-même, qu’on bénéficie d’une situation enviable ou qu’on soit marginal.
L’auteur vit aujourd’hui essentiellement dans un village de l’Ouest de la France où lui et son épouse accompagnent toute l’année un groupe de personnes investies dans un travail de maturation humaine et spirituelle selon la lignée de Swami Prajnanpad et Arnaud Desjardins.
Est-ce qu’il est éveillé ? Oui, au fait que l’être-heureux n’est pas un abri contre la morsure du monde. Quel conseil peut-il donner ? Se lever tous les matins, essayer de faire son mieux, être soi-même, être naturel.
“Il savait que tout est possible, que la réalité est un concept à géométrie variable, la variable étant celle de l’ouverture intime ; il savait que la fortune sourit aux audacieux et que l’essence de l’audace s’appelle innocence.” – Gilles Farcet