Ashtar Khan
Le chemin emprunté par Ashtar Khan est en adéquation avec celui de son Maître, Dan Zarathoustra, qui lui dit : « Si l’on a le comportement du commun des mortels, en quoi pourrions-nous espérer une vie dépassant la simple condition humaine ? ». Si vous passez votre temps à pratiquer certaines choses, à étudier, à méditer toutes les nuits, vous avez un problème pour aller travailler à 8 heures du matin. Alors, je suis obligé de vivre autrement, de vivre de ce que je sais faire, le Yoga. Ces quelques pages sur Internet sont là, seulement pour vous dire, qu’il existe bien un Ashtar Khan, que je suis Yogin, que je veux aller plus loin dans mes pratiques yoguiques, et que pour se faire ou je vis nu dans une caverne ou une structure se forme, me permettant d’enseigner et de méditer. Je veux monter un “Euroville” en France, et des centres de yoga dans le monde.
La Préface de Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie
Il est heureux que se développe en occident le « Yoga du Caucase », sous l’impulsion d’Ashtar Khan la voie révélée par le Comte Stéphan Colonna Walewski est actualisée… Mais laissons au lecteur le soin de découvrir ce livre décapant… Comme son dynamique auteur qui se place… « sous le drapeau du seul Roi, du seul grand Monarque existant dans l’univers, Shiva, sous son nom occidental Lug… »
Extrait
Dans ce livre, je citerai brièvement les méthodes connues permettant de s’immortaliser en tant que conscience. C’est le but de la vie, de notre vie en tant qu’homme. Puis, je développerai ce qu’est le Yoga.
J’abandonnerai dans ce livre toutes références au Hatha (violence) Yoga pour les raisons suivantes :
– Le Hatha Yoga est moderne. Il n’existe que depuis le moyen âge et n’est enseigné dans aucune tradition initiatique, qu’elle soit hindouiste, bouddhique ou autre.
– En dehors des symboles solaire et lunaire de ses deux syllabes, (Ha solaire, Tha lunaire), le mot Hatha indique un effort violent pratiqué que dans un contexte sectaire*.
Seules cinq postures du Hatha Yoga sont universellement reconnues comme faisant partie du Yoga. A savoir : Svastikasana, Virasana, Siddhasana, Padmasana, Bhadrasana. Ces postures ne participent qu’à une seule chose : la méditation. Les autres ne sont à effectuer que pour des raisons de santé ou dans un but précis. Elles ne sont à exécuter qu’accompagnées de la réalisation des huit degrés du Yoga.
Les huit éléments et degrés du Hatha Yoga.
– Les cinq Abstinences (yama) : de la violence, du mensonge, du vol, de la luxure, de la possession.
– Les cinq Observances (niyama) : de la pureté, du contentement, de l’austérité, du développement de soi par la méditation.
– Le contrôle du souffle divisé un quatre degrés (prânâyâma).
– Le retrait des sens (pratyâhara).
– La concentration (dharana).
– La contemplation (dhyâna)
– L’indentification (Samâdhi).
On considère, généralement qu’il y a quatre sortes d’aspirant au Yoga : le faible (mridu sâdakha), le moyen (madhyama*), le supérieur (adhimâtra), et le suprême (adhimâtratama). Pour ceux d’entre vous qui pratiquez le Hatha Yoga, dans quelle catégorie vos professeurs vous ont-ils placé ? Et, est-il sérieusement possible, sans vivre dans un contexte de monastère ou un environnement sectaire, de pratiquer le Hatha Yoga ? Non ! D’après les textes, sa pratique demande entre six à huit heures par jour. Les avez-vous ? Et remplissez-vous toutes les conditions énoncées plus haut ?
Mais vous aimez cela que l’on vous montre des postures. Vous avez besoin de vous imprégner du pseudo mysticisme qu’elles impliquent.
Pourtant, en dehors des cinq postures servant à méditer, où s’exprime la verticalité dans ces pratiques, le lien (Yoga) avec la divinité, et en particulier le Maître des Yogins Shiva?
Plus un Yoga est simple, plus il est efficace. Mais peut-on vous prendre de l’argent pour seulement vous dire de vous asseoir confortablement et de méditer? Car par exemple, que considère-t-on comme le Yoga des Yogas ?
« Bien qu’il n’y ait aucune différence essentielle entre les derniers stades des diverses formes de Yoga, lorsqu’il est envisagé séparément, le Yoga le plus élevé, dans lequel sont abolies toutes formes et toutes pratiques extérieures, porte le nom de « voie du Roi des rois » (râjâdhirâja Yoga), ou « d’intégration dans le seigneur du sommeil » (Shiva Yoga). »
« C’est là, dit Shiva, le suprême Yoga (Mahâ Yoga), dans lequel tu perçois l’Etre immanent, qui est éternelle joie, en qui il n’y a pas de fausses apparences et qui n’est pas différent de moi-même, l’unique suprême divinité. Les autres méthodes de Yoga, que les Yogins exposent dans de longs traités, ne forment tous ensembles qu’une étape (kalâ, un seizième) de ce Yoga final. »
« Le Yoga dans lequel l’Etre libéré peut contempler le seigneur de l’univers est le stade suprême de tous les Yogas. »
Quelles sont les règles de ce Yoga ?
« Dans un charmant ermitage éloigné du monde, honorant son gourou avec assiduité, l’adepte doit s’assoir dans une posture favorable et méditer. Par la concentration sur les principes et les fins de la connaissance, l’être vivant se libère. Son mécanisme mental est également débranché, et le sage yogin demeure sans pensée. Ainsi concentré, il atteint la grande réalisation, et ayant dégagé son esprit de toutes ses activités, il s’identifie à la forme totale. »
Voilà le plus grand des Yogas : S’asseoir confortablement dans un lieu agréable et arrêter de penser. C’est le chemin le plus sûr en vue d’une libération, seul but du Yoga. Cette dernière implique l’abandon de l’égo pour de nouveau s’identifier à notre vraie nature, à l’Etre suprême : Shiva.
L’égo tient son existence de la pensée et cette dernière n’est que la représentation du sujet pensé. Elle n’existe que par lui. L’homme est ce qu’il pense*. En s’identifiant à tout un monde extérieur, il perd le vrai sens de sa nature. Le Yoga n’est là que pour corriger cela. Alors, retournons à un vrai Yoga dégagé de ce Hatha Yoga sectaire inapproprié à la réalité du monde moderne. Appliquez-vous à chercher des postures saines qui se retrouvent partout, et de préférence apprenez les d’un adepte yogin plutôt que par l’intermédiaire de livres où de professeurs de gymnastique. Vous lirez jusqu’ou elles peuvent réellement vous amener. Gardez toujours en mémoire que le yogin n’a comme outil que sa vie.
Ne vous attendez pas à lire dans les chapitres de ce livre le concernant ce que vous aimeriez lire ou relire, ainsi que les niaiseries largement diffusées sur ce sujet.
Quelques lignes de Mircea Eliade, un des rares Occidentaux à avoir su écrire sur le sujet :
« La méthode comporte des techniques multiples (physiologiques, mentales, mystiques) mais elles ont toutes un trait commun : Leur caractère anti profane, disons plutôt anti humaine. Le profane vit en société, se marie, fonde une famille : Le Yoga prescrit la solitude et la chasteté absolue. »
« Le profane est « possédé » par sa propre vie ; le Yogin refuse de se « laisser vivre » ; au mouvement continuel il oppose sa position statique, l’immobilité de l’asana ; à la respiration agitée, arythmique, multiforme, il oppose le pranayama et songe aboutir à la rétention totale du souffle ; au flux chaotique de la vie psycho-mentale, il répond par la « fixation de la pensée en un seul point* », premier pas vers la rétraction définitive du monde phénoménal qu’obtiendra le pratyahara. Toutes les techniques yoguiques invitent au même geste : Faire le contraire de ce que la nature humaine vous force à faire. (1) »
Ces paroles écrites par Mircea Eliade relèvent de la métaphysique et non d’une morale profane. Elles sont, par définition, antisociales.
Après vous avoir donné les bases saines de la pratique d’un yoga transformateur de l’Etre, nous ferons une petite excursion dans le monde de l’initiation réelle, vécue. Je vous informerai des changements qu’elle entraine chez l’adepte, ainsi que les états de réalisation de conscience qu’elle suscite sur le plan objectif. Je vous entretiendrai aussi sur d’autres mondes; car il y a d’autres demeures pour l’homme dans cet univers.
Depuis des années, l’écriture m’attire. Mais, je n’en avais pas eu le droit. En 1993, voulant écrire des articles dans la presse sur le sujet, j’ai demandé l’autorisation à mes Maîtres. Il m’a été répondu par lettre et ceci en gros caractères :
« Il n’en sera nullement question tant que vous ne serez pas devenu un exemple vivant d’adepte. »
A cela s’ajoutai à leurs yeux la peur que je devienne ou que l’on me prenne pour un ‘’philosophe’’. L’idée de me voir finir comme un Krishnamurti*, philosophe pour occidentaux en manque d’affections, leur était insupportable.
Maintenant je vais écrire en toute connaissance de cause, en faisant mienne cette parole de Rabbi Siméon :
« Malheur à moi si je révèle ces mystères, et malheur à moi si je ne les révèle pas. »