Des phénomènes quantiques aux philosophies de l’éveil
Karl B. de Azagra et le Théorème Humain
La
recherche sur les phénomènes quantiques rejoint autant par ses
questionnements que par ses découvertes nombre de dimensions des
philosophies de l’éveil et des métaphysiques non-duelles.
Cette étude de l’influence de la phénoménologie quantique sur le comportement de la nature et de l’humanité est remarquable par son propos et par sa clarté. En effet le grand souci de pédagogie de l’auteur permet à tous d’approcher les concepts complexes qui sont présentés dans cet ouvrage. Par Rémi Boyer, La Lettre du Crocodile
Karl B. de Azagra est ingénieur chimiste de profession, après des études supérieures en physique nucléaire. Il a donné des conférences à Paris, Madrid, Buenos Aires, Santiago et Miami.
Le Chant du vent dans l’arbre sec, de Philippe Coupey
Taisen Deshimaru, pratique du Zen
Les enseignements sur le bouddhisme zen que donne ici Philippe Coupey, maître zen dans la lignée de Taisen Deshimaru, consistent en commentaires de deux écrits japonais du XIIIe siècle, le Sansho Doei, recueil de poèmes composés par Dogen Zenji entre 1245 et 1253 et le Komyozo Zanmai écrit en 1278 par son disciple et successeur Koun Ejo.
La répétition et le commentaire des « dits des anciens » relèvent d’un genre que l’école de bouddhisme zen cultive depuis les temps les plus reculés. Ce genre constitue le mode par excellence de transmission des enseignements fondamentaux, l’actualisation, sans cesse renouvelée, de la tradition.
Il s’agit donc, on l’aura compris, d’un message qui relève de toute autre chose que de l’érudition sur le bouddhisme zen et n’est pas destiné à enrichir notre bagage intellectuel, mais notre vie spirituelle : « Car les mots peuvent être efficaces s’ils viennent du non-personnel, du non-soi, et s’ils sont écoutés, entendus par le non-soi », écrit Philippe Coupey dans ses commentaires du Komyozo Zanmai.
Taisen Deshimaru a planté les graines du bouddhisme zen en Europe à son arrivée en France en 1967. Son disciple, Reiryu Philippe Coupey, est un des premiers rejetons de la génération suivante à s’implanter dans le sol occidental. Il commença la pratique du bouddhisme zen en 1972 au dojo de Pernety avec Maître Deshimaru. En 1977, Coupey a commencé à diriger des pratiques de zazen au dojo de Paris, où il enseigne et pratique toujours aujourd’hui. L’enseignement de Coupey dans le dojo est franc, terre à terre et souvent humoristique. Il a commenté quelques poèmes parmi les plus connus du canon du bouddhisme zen. Il met l’accent sur la pratique de Zazen, la méditation assise, la pratique des Bouddhas, qui nous a été transmise de génération en génération.
Maître Dôgen, fondateur du bouddhisme zen
Considéré comme l’un des plus grands penseurs de l’histoire du Japon, Eihei Dôgen, au 13e siècle, a introduit la méditation zazen dans son pays et fondé le zen Sôtô. Philosophe, poète, son œuvre considérable continue d’imprégner la spiritualité, mais aussi l’art culinaire japonais.
C’est en pleine décadence du bouddhisme japonais, au XIIIe siècle, que le jeune Dôgen reçoit l’ordination monastique. Il a 13 ans. Pendant une dizaine d’années, il cherche des réponses à ses questions existentielles auprès de maîtres des différentes écoles bouddhistes du Japon, mais c’est en Chine qu’il parvient à retrouver la pureté originelle du Chan, le bouddhisme chinois, plus simple et plus exigeant à la fois. Il découvre surtout le zazen, la méditation assise du Bouddha.
De retour au Japon, il se heurte à un clergé engoncé dans une religion sclérosée, écrit le tout premier livre sur le zazen et fonde sa propre école, le zen Sôtô. Il refonde la pratique du bouddhisme zen, crée des rituels et, jusqu’à sa mort, écrit énormément.
Maître Ejo, successeur de Maître Dogen
Il devint moine à dix-huit ans. Il fit des études universitaires très sérieuses au grand Centre d’Etudes Bouddhiques du Mont Hiei à Kyoto, puis il revint à la maison. Sa mère lui dit : Pourquoi êtes vous devenu moine ? Est-ce pour devenir Supérieur d’un grand temple ? Pour faire partie de la hiérarchie officielle et devenir moine de renom ? Non. Vous devez devenir mendiant, porter le vêtement noir traditionnel et le kesa noir, et vous adonner à la pratique de zazen. Maître Ejo ne retourna pas à l’université. Il alla trouver Maître Dogen…. pratiquer le zazen avec lui, et après sa mort, répandit son enseignement.”
Qui sommes-nous ?
Éditeur indépendant depuis 1991, nous avons démarré une nouvelle équipe en 2019, suite au décès du fondateur Charles Antoni.
Notre catalogue comprend un éventail de 117 livres et onze revues dans les domaines du développement personnel et du bien-être : le zen, la santé, l’astrologie, la métaphysique, l’ennéagramme, la non-dualité et autres sciences humaines y sont traités en profondeur.
Notre souhait est d’apporter de la matière brute dans le champ des voies de l’éveil.
Nous avons fait le choix non pas de les appliquer avec « bonheur et facilité » mais avec « une totale remise en question » afin que le monde se répare.